Quel disjoncteur différentiel choisir pour protéger vos circuits ?

Le disjoncteur différentiel est donc un dispositif qui mélange les fonctionnalités de l’interrupteur différentiel et du disjoncteur. Il réunit protection magnétothermique et seuil de déclenchement différentiel.

Et référez-vous à la norme NF C 15-100 pour toutes vos interrogations relatives aux protections indispensables pour votre logement.

Pour savoir quel disjoncteur différentiel choisir, vous devez donc considérer les critères qui permettent de sélectionner les deux autres dispositifs :

• la sensibilité (exprimée en milliampères) : le seuil de déclenchement est fixé à 30 mA pour tous les différentiels résidentiels ;
• le calibre (exprimé en ampères) qui correspond à l’intensité maximale supportée par le disjoncteur différentiel : elle est fonction du type de circuit et de la puissance cumulée des appareils branchés ;
• le type : au moins un disjoncteur différentiel type AC et un type A pour chaque logement (norme N FC 15-100) ; ensemble, ils protègent contre les fuites de courant alternatif et continu (ce dernier uniquement pour les plaques de cuisson, le lave-linge et la prise de recharge véhicule électrique).

Référez-vous à la norme NF C 15-100 pour toutes vos interrogations relatives aux protections indispensables pour votre logement.

Toutefois, il faut savoir que les disjoncteurs différentiels sont plutôt utilisés dans le cadre d’installations électriques professionnelles, dans le tertiaire par exemple. Il n’est pas courant de les installer sur un réseau résidentiel.

La norme NF C 15-100 ne vous contraint d’ailleurs pas à acheter des disjoncteurs différentiels : elle impose seulement l’utilisation d’interrupteurs différentiels, au moins deux par logement (un différentiel de type AC et un différentiel de type A), chacun d’une sensibilité de 30 mA.

Pour sécuriser votre installation électrique et protéger les occupants du logement, mieux vaut opter pour la combinaison d’interrupteurs différentiels et de disjoncteurs conventionnels (magnétothermiques) associés chacun à un unique circuit. Votre réseau sera ainsi parfaitement couvert.

En outre, il y a une différence importante de prix : un interrupteur différentiel revient bien moins cher qu’un disjoncteur différentiel. La double protection assurée par celui-ci a un coût qui n’est pas négligeable.

Enfin, n’oubliez pas de tester vos interrupteurs différentiels (ou vos disjoncteurs différentiels, le cas échéant) de façon régulière. Regardez le tutoriel dédié ci-dessous pour apprendre comment faire, et appliquez ces consignes idéalement une fois par mois.