Profitons-en pour faire un bref rappel : le disjoncteur sert à la protection des circuits électriques et, in fine, des biens branchés sur ces circuits. Il détecte les surcharges et les courts-circuits et n’hésite pas à couper le courant si besoin.

Le but ? Sécuriser vos installations. En cas de problème, les câbles sont amenés à chauffer, ce qui peut endommager les appareils branchés, ou pire : provoquer un début d’incendie. Il s’agit donc de sélectionner le disjoncteur en fonction du type de circuit afin d’apporter la protection optimale.

Pour cela, le choix dépend de deux choses : d’une part, le calibre du disjoncteur, ou son intensité nominale maximale, le plus souvent entre 10 A et 32 A. D’autre part, la nature du circuit à brancher (commun ou spécialisé). Les conducteurs qui les relient doivent aussi être d’une certaine section.

Attention : ne confondez pas four électrique et plaques de cuisson. Celles-ci nécessitent un circuit dédié, mais branché sous un disjoncteur de 32 A et câblé avec une section de fil de 6 mm² ! Jetez un œil à la norme NF C 15-100 pour connaître la protection optimale pour chacun de vos appareils.

D’abord, la nature du circuit. Les circuits sont divisés en deux familles : les circuits communs, dédiés aux prises de courant et aux éclairages, qui peuvent regrouper jusqu’à 8 ou 12 unités. Et les circuits spécialisés, utilisés pour des appareils électriques gourmands en énergie.

Les circuits spécialisés sont dits « dédiés », ce qui veut dire qu’un appareil est égal à un circuit, avec un seul disjoncteur par circuit. En somme, le four doit être branché sur un circuit dédié qui ne concerne que cet appareil.

Ensuite, la puissance de fonctionnement du four électrique. C’est elle qui détermine l’intensité nominale maximale du disjoncteur. De façon générale, la norme NF C 15-100 impose l’utilisation d’un disjoncteur 20 A pour un circuit four, avec une section de fil de 2,5 mm².