Structure de la norme
Précédemment un document unique et complet pour sa précédente édition de 2002 et jusqu’à son dernier amendement de 2016, la norme NF C 15-100 devient une série de 21 normes (NF C 15-100-X). Cette transformation a lieu pour simplifier son utilisation : elle comporte des parties essentielles générales, et des parties spécifiques complémentaires à consulter selon les besoins et selon les types de chantiers. Divisée de la sorte, chaque partie de la norme peut être plus facilement mise à jour de façon indépendante, et ainsi rester au plus près des évolutions (tant réglementaires que technologiques), et répondre aux besoins des utilisateurs.
Cette nouvelle série de normes s’applique dès sa publication, le 23/08/2024, et remplace la norme NF C 15-100 de décembre 2002, les amendements A1 à A5, et les fiches d’interprétation F11 à F27, qui restent en vigueur sur une période de recouvrement de 12 mois après la date de publication, soit jusqu’au 23/08/2025. Pour savoir quelle version prendre en compte, il faut considérer la date de signature du marché, la date de dépôt de demande de permis de construire, ou encore la date de déclaration préalable de construction.
NF C 15-100-1 | Exigences générales |
NF C 15-100-7-701 NF C 15-100-7-702 NF C 15-100-7-703 NF C 15-100-7-704 NF C 15-100-7-705 NF C 15-100-7-706 NF C 15-100-7-708 NF C 15-100-7-709 NF C 15-100-7-711 NF C 15-100-7-715 NF C 15-100-7-717 NF C 15-100-7-722 NF C 15-100-7-729 NF C 15-100-7-752 NF C 15-100-7-753 NF C 15-100-7-756 NF C 15-100-7-773 | Règles particulières pour les locaux contenant une baignoire ou une douche (salle d'eau) Règles particulières pour les piscines et autres bassins Règles particulières pour les locaux contenant des radiateurs pour saunas Règles particulières pour les installations de chantier Règles particulières pour les bâtiments agricoles Règles particulières pour les enceintes conductrices exigües Règles particulières pour les installations électriques des parcs de caravanes Règles particulières pour les ports et ports de plaisance Règles particulières pour les installations temporaires (baraques, stands, marchés, fêtes foraines...) Règles particulières pour les installations d'éclairage à basse tension Règles particulières pour les unités mobiles ou transportables Règles particulières pour l'alimentation des véhicules électriques Règles particulières pour les locaux ou emplacements de service électrique Règles particulières pour les aires de distribution de carburants liquides Règles particulières pour les câbles chauffants et système de chauffage Règles particulières pour les parcs de stationnement Règles particulières pour la protection d'installation non serveillée |
NF C 15-100-8-1 | Efficacité énergétique |
NF C 15-100-10 NF C 15-100-11 | Installations électriques à basse tension dans les bâtiments d'habitation Installations des réseaux de communication dans les locaux d'habitation |
Protection contre les arcs électriques
Maintenant recommandés par la norme (NF C 15-100-1 article 4-42) dans la limite de 63 A, les Dispositifs de Protection contre les Défauts d’Arc (ou DPDA, également appelés Protecteurs d’Arc), assurent la protection des circuits « Prises de courant » contre les arcs dangereux dans les lieux critiques. Ils détectent dès leur apparition les arcs électriques provoqués par un endommagement du cordon ou de la prise, et mettent en sécurité la partie de l’installation électrique concernée. Ils permettent ainsi de limiter les risques d’incendie d’origine électrique. Ils doivent être installés à l’origine du circuit terminal qu’ils protègent (NF C 15-100-1 article 532.6), et complètent les dispositifs de protection traditionnels.
Il est ainsi recommandé de s’équiper de protecteurs d’arcs pour les circuits prises de :
- bâtiments patrimoniaux (bâtiments historiques et irremplaçables, musées)
- locaux pour le stockage de matériaux inflammables (ateliers de fabrication, scieries, etc.)
- locaux à sommeil (hôtels, EHPADs, foyers, hors logements)
Les circuits qui alimentent des équipements qui fonctionnent en permanence et qui sont difficilement accessibles (moteurs, pompes, VMC, etc.) sont également concernés.
Efficacité énergétique
La norme NF C 15-100-8-1 contient des recommandations pour concevoir une installation électrique énergétiquement efficace et sécuritaire à l’intérieur des bâtiments tertiaires, commerciaux ou résidentiels (installations neuves ou existantes). Elle permet aussi de l’améliorer au fur et à mesure, en gérant l’énergie en fonction des besoins de l’utilisateur. Cette méthode est reconnue et partagée aux niveaux européens et international. L’efficacité énergétique est le rapport entre l’énergie utilisée dans le bâtiment par rapport à la somme des énergies délivrées par le réseau public et la production locale.
Ses trois grands principes sont de :
- réduire les pertes d’énergie dans l’installation électrique : pertes liées aux harmoniques (NF C 15-100-8 article 6.7), transformateur (NF C 15-100-8 articles 6.4.3 et .4), réduire au maximum les pertes (NF C 15-100-8 article 6.3 et 6.4.2),
- d’utiliser l’énergie au bon moment (piloter les équipements et circuits : NF C 15-100-8 article 7.3.2),
- maintenir et améliorer les performances de l’installation (à travers la mesure des consommations).
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Mise à la terre
Toutes les masses métalliques d’un bâtiment doivent être mises à la terre (liaison équipotentielle principale) en les raccordant à un conducteur de protection (ou conducteur de terre) de couleur vert-jaune. La borne principale de terre est soit dans le tableau électrique, soit séparée.
Une prise de terre réalisée en boucle à fond de fouille (solution 1) aura une meilleure valeur qu’un simple piquet enfoncé dans le sol (solution 2).
Protection contre la foudre
Les normes NF C 15-100-1 ou 15-100-10 imposent ou recommandent la présence d’un parafoudre selon différentes configurations. Par exemple, le parafoudre est obligatoire dans toutes les habitations situées dans un département à risques (dans les zones AQ2) où il y a des orages plus de 25 fois par an. Le parafoudre est recommandé pour les habitations situées à moins de 50m d’un bâtiment avec paratonnerre lorsqu’ils comportent des appareils sensibles.
Pour les bâtiments résidentiels, un parafoudre supplémentaire est désormais recommandé pour les équipements à protéger situés à plus de 10 mètres du tableau (30 mètres auparavant). Il est également obligatoire d’installer un parafoudre sur le réseau de communication intérieur du logement dans le cas d’un raccordement à un réseau extérieur en cuivre si un parafoudre est mis en œuvre sur l’installation électrique basse tension.
Pour les bâtiments industriels et tertiaires, l’installation d’un parafoudre principal à l’origine de l’installation Basse Tension et du réseau de communication est obligatoire en cas de :
- conséquences sur la vie humaine (service de sécurité, hôpitaux...)
- conséquences sur les services publics et patrimoine (services publics, musées, monuments …)
- conséquences économiques sur l’activité commerciale et industrielle (usines, hôtels, banques, commerces…)
- conséquences relatives à la présence d’un nombre important de personnes (ERP, bureaux, établissement scolaire…)
- conséquences sur la sureté de fonctionnement (contrôle d’accès, vidéosurveillance, détection incendie)
- sites équipés de paratonnerre
- structures avec risque d’explosion (ICPE)
Parmi les solutions de protection contre la foudre se trouvent les parafoudres Legrand (faciles à mettre en œuvre, intègrent une protection contre les courts-circuits, et les rallonges multiprises Legrand (équipées d’un parafoudre intégré) pour protéger encore davantage les équipements sensibles (ordinateurs, TV, etc.) des chocs de foudres ou surtensions.
Protection des personnes
La norme NF C 15-100-10 fixe des règles précises pour une protection optimale des personnes. La norme vous indique combien d’interrupteurs différentiels il vous faudra prévoir par logement ; comment répartir vos circuits électriques ; combien de circuits sont couverts pour un interrupteur différentiel et comment calculer l’intensité.
Obligatoires, les DDR (Dispositifs Différentiels à Courant Résiduel) de Type F offrent une protection des personnes contre les risques électriques au moins égale à ceux de Type A. À placer en tête des circuits alimentant des équipements avec variateur de vitesse monophasé, ils sont moins sensibles aux déclenchements intempestifs (tertiaire, industriel, résidentiel, pour les pompes à chaleur, pompes de piscine, climatisation, prises renforcées, bornes de recharge de véhicules électriques). Pour les mêmes applications en triphasé, le différentiel de Type B est exigé.
La Règle de l’amont pour déterminer le courant assigné des DDR dans le résidentiel a été modifiée (NF C 15-100-10 – tableau 10-1G) pour tenir compte des sources d’énergie additionnelles comme les installations photovoltaïques (ou encore IRVE bidirectionnelle dans le futur).
Soit par rapport à l’amont :
- In DDR ≥ In de l’AGCP
- si présence de générateur en amont du DDR alors In ≥ In de l’AGCP + Ig (NF C 15-100-1 article 551.7.2)
Les conducteurs doivent donc avoir un dimensionnement adapté en amont des DDR.
Parmi les solutions pour la protection des personnes, se trouvent les interrupteurs différentiels DX3-ID 63 A avec arrivée haut et départ haut en un seul point, qui sont une exclusivité Legrand. Compacts (2 modules), ils acceptent les peignes horizontaux et verticaux pour une mise en œuvre facilitée et un gain de place dans le tableau.
Protection des circuits
La Norme NF C 15-100-10 impose l’installation de disjoncteurs, en neuf comme en rénovation et fixe le nombre de circuits par types d’usages à prévoir dans le logement : 1 disjoncteur par circuit et 1 circuit par disjoncteur. Retenez également que les coupe-circuits sont interdits en neuf et en grosse rénovation.
Parmi les solutions de protection des circuits proposées se trouvent les disjoncteurs DNX³. Avec des bornes auto en arrivée haute et sortie basse sur les disjoncteurs DNX³ Phase + Neutre, la connexion est plus rapide, la tenue dans le temps plus fiable : pas de risque de vis qui se desserre.
Gaine Technique Logement (GTL) et l'ETEL
La norme NF C 15-100-10 a créé l’ETEL. L’ETEL définit un volume strictement réservé au disjoncteur d’abonné, au tableau électrique et au coffret de communication, ainsi que tous les départs et arrivées des circuits de puissance et des réseaux de communication. L’ETEL est destiné à recevoir la GTL. La GTL regroupe l’ensemble des équipements de protection, de commande et de communication du logement (disjoncteur d’abonné, tableau électrique et coffret de communication). Elle est obligatoirement située à l’intérieur du logement ou dans un local annexe directement accessible (garage communicant par exemple).
Les appareils sur la GTL peuvent se trouver à 1,80m maximum (0,90m minimum) pour la manette du disjoncteur d’abonné, et à 1,80m maximum (0,90m minimum pour un coffret sans porte et 0,50 minimum pour un coffret avec porte) dans le cas de manettes de disjoncteurs.
Pour ce qui est des possibilités d’installation, il faut 60 cm de largeur, 25 cm de profondeur minimum, du sol au plafond. Et dans le cas de l’emplacement dédié aux équipements de communication additionnels, les dimensions sont de 24 x 30 cm minimum.
Parmi les solutions proposées en GTL se trouvent les coffrets Drivia 13 et 18 (livrés avec 4 guides de fixation), et les bacs d’encastrement Drivia 13 et 18 modules qui, particulièrement adaptés aux appartements, permettent de regrouper tous les tableaux dans un système encastré esthétique et discret.
Tableau électrique
La norme NF C 15-100-10 fixe deux règles quant au tableau électrique. La première, le tableau électrique doit présenter une réserve d’emplacements disponibles pour permettre une évolution de l’installation. La deuxième, tout local indépendant à usage d’habitation et comprenant plusieurs pièces doit posséder son propre dispositif de coupure d’urgence. Cette deuxième règle assure la sécurité des occupants en permettant de couper l’alimentation depuis l’intérieur du local.
Dans un tableau électrique, il est recommandé de bien répartir la réserve en extrémité des rangées du tableau.
Les solutions pour le tableau électrique sont notamment les coffrets Drivia, dont les rails extractibles et inclinables des coffrets 13 et 18 modules font gagner du temps à la mise en œuvre (confort de câblage optimisé et réorganisation des rangées facilitée).
Le disjoncteur de branchement monocalibre 60 A, compatible Linky, permet quant à lui de remplacer les disjoncteurs d’abonnés 30/45/60 A et répond ainsi à tous les abonnements.
Circuits lumières
La norme NF C 15-100-10 facilite la mise en œuvre des points d’éclairage en intégrant des dérogations qui ont clarifié les règles de raccordement terminal.
Le nombre de circuits d’éclairages doit être a minima de 2 par logement (dérogation pour un studio ou T1 : un seul circuit), et les points d’éclairage doivent être de 8 maximum (10 ou 16 A, fils d’1,5 mm²) par circuit (plafonniers, appliques, lampes branchées sur des prises commandées).
- séjour, chambre et cuisine = 1 point de centre équipé DCL
- autres pièces et dégagements = 1 point de centre ou en applique équipé DCL
- extérieur (entrée principale) = 1 point d’éclairage au-dessus de chaque accès
- salle de bain (volume 2) = 1 point d’éclairage équipé DCL avec obturateur IPX4 ou luminaire IPX4 recouvrant
Les boîtes des points de centre doivent être accrochées à la structure du bâtiment notamment par une tige filetée et un câble. Les boîtes de raccordement des luminaires (points de centre ou applique) doivent être équipées d’un DCL (Dispositif de Connection Luminaire). Dans chaque pièce, il doit y avoir au moins un point d’allumage à une hauteur entre 0,90 et 1,30 m (pour garantir l’accessibilité).
Les solutions Legrand pour les circuits lumières sont :
- le prêt-à-poser composé d’un micromodule qui se raccorde sur l’éclairage à commander (commandes sans fils extra-plates et repositionnables)
- les solutions logement connecté qui permettent de contrôler son éclairage à distance et s’installent simplement en neuf comme en rénovation.
Circuits prises
La norme NF C 15-100-10 fixe le nombre de prises de courant autorisées par circuit et facilite leur décompte.
Pour chaque circuit, il doit y avoir soit 8 prises 2P+T ( fil 1,5 mm² et disjoncteur 16A) , soit 12 prises 2P+T ( fil 2,5 mm² et disjoncteur 20A)
Les quantités de prises 2P+T par pièces sont les suivantes :
- pour la chambre : 3 prises minimum
- pour un séjour < 28 m² : 1 par tranche de 4 m² (minimum de 5 prises)
- pour un séjour > 28 m² : 7 prises minimum réparties en périphérie
- pour une cuisine < 4 m² : 3 prises minimum
- pour une cuisine > 4 m² : 6 prises minimum, alimentées par un circuit dédié
- pour les autres pièces, hors WC > 4 m² : 1 prise minimum
Pour le branchement d’appareils multimédia, il faut prévoir 2 prises supplémentaires en priorité dans le séjour.
La norme impose également un nombre et type de prise particulier pour les circuits spécialisés :
- 1 circuit dédié par prise (au moins 3 circuits par logement) pour le lave-linge, lave-vaisselle, four électrique, chauffe-eau, congélateur et le micro-ondes avec disjoncteur de 20A (fils 2,5 mm²)
- 1 circuit dédié par prise est requis pour des plaques de cuisson avec disjoncteur de 32 A (fils 6 mm²)
- 1 circuit dédié par prise est nécessaire pour une prise de recharge pour véhicule électrique Green’up avec disjoncteur de 20 A (fils 2,5 mm²)
Aussi, les prises 2P+T jusqu’à 20 A doivent être placées à une hauteur de 5 cm maximum du sol fini, et à 12 cm du sol fini pour les prises de plus de 20 A. Dans une cuisine (> 4 m²), il faut 6 prises a minima, dont 4 au dessus du plan de travail, et en option, une prise en plus située à 1,80 m minimum du sol fini pour la hotte.
Toutes les prises doivent être obligatoirement équipées de broches de terre.
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Circuit volets roulants
En cas de volets roulants motorisés, la norme NF C 15-100-10 impose de créer au moins un circuit spécialisé, systématiquement dédié à l’alimentation des moteurs de volets.
Il faut choisir l’intensité des disjoncteurs en fonction de la puissance des moteurs de volets (disjoncteur de 16 A avec des fils de 1,5 mm², ou 20 A avec des fils de 2,5mm²). Un circuit spécifique doit correspondre à un disjoncteur dédié.
Il faut répartir les moteurs de volets sur deux circuits, car en cas de coupure, plus rien ne fonctionne s’il n’y a qu’un circuit, et il est impossible d’ouvrir les volets.
Pour faciliter l’accessibilité, toutes les commandes manuelles de volets roulants doivent être situées à une hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m du sol.
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Circuit chauffage
La norme NF C 15-100-10 impose un circuit chauffage spécifique et des protections adaptées. Il doit y avoir un disjoncteur par tranche de puissance totale. Par exemple, pour un circuit de 4500 W, il faut installer un disjoncteur de 20 A.
Les protections par disjoncteurs et les sections des fils sont définies suivant la puissance totale. Par exemple, pour une puissance totale maximum de 3 500 W, la section minimum de fils doit être de 1,5 mm², et l’intensité maximale du disjoncteur de 16 A. (plus de détails dans le tableau ci-dessous)
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Salle de bain
La norme NF C 15-100-10 définit les volumes de protection dans la salle de bain (pièce d'eau) qui conditionnent la pose des circuits et des appareils électriques.
Selon la norme, la salle de bain doit bénéficier d’une protection spécifique : tous les circuits sont protégés par un interrupteur différentiel 30 mA, et il faut également une liaison équipotentielle locale : canalisations, masses métalliques, éclairages…reliés à la terre.
Les volumes de protection déterminent la pose des circuits et des appareils électriques. Au-delà du volume 2, il n’y a pas de limitation. Seules les parois fixes et pérennes jointives au sol limitent ces volumes.
Dans l’espace sous la baignoire ou dans le receveur de douche se trouve le volume caché, où aucun appareil électrique n’est autorisé (possibilité d’installer des équipements IP44 protégés par un interrupteur différentiel 30 mA).
Les solutions pour la salle de bain sont l’interrupteur + prise surface qui réunit les fonctions essentielles dans un double poste horizontal ou vertical à habiller avec les finitions Céliane, dooxie ou Mosaic en harmonie avec la décoration, et la sortie de câble IP44 qui permet de raccorder le sèche-serviette en toute sécurité (conforme aux constructions BBC).
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Réseau numérique
La norme NF C 15-100-11 précise comment doit être composé un tableau de communication et comment câbler un réseau numérique. Elle impose la mise en œuvre d’un réseau numérique avec un débit minimum d’1Gbit, comprenant un nombre de prises de communication par pièce, un coffret de communication et un emplacement dédié.
Un coffret de communication, c’est au minimum :
- 1 bandeau de brassage (4 socles RJ 45 Cat. 6 blindée STP Grade 2 TV au minimum)
- 1 dispositif d’adaptation/répartition des services de communication audiovisuelle
- 1 dispositif de mise à la terre
- 1 ou 2 dispositifs de terminaison intérieurs adaptés (cuivre DTI RJ 45 et/ou fibre optique DTIo)
Le tout, intégré dans un emplacement dédié dans le coffret de communication.
Le câblage des différents équipements doit impérativement se faire en étoile.
La norme C 15-100-11 fixe les règles qui permettent de réaliser un réseau numérique pour tous les bâtiments neufs comprenant des logements. Elle peut aussi permettre l’amélioration de la qualité de connexion dans les bâtiments existants.
La norme (NF C 15-100-11 article 5.6) recommande l’ajout de dispositions optionnelles pour la mise en œuvre d'un lien de déport de services spécialisés permettant le raccordement d’une box optique dans le séjour sans travaux supplémentaires. Sont également recommandées les colonnes de communication optiques (FttH), cuivres (xDSL) et coaxiales pour la télédistribution (télévision terrestre, satellite, réseaux câblés).
Les solutions proposées par Legrand pour le réseau numérique sont le coffret basique grade 2 TV sur coaxial ou sur RJ45 (au choix), qui comprend notamment un DTI RJ45 certifié par Orange, des connecteurs blindés cat. 6 STP Grade 2 TV et un répartiteur TV 2 sorties, et le prêt-à-poser triple Playgigabit pour accéder à tous les services Fibre optique/ADSL de la box opérateur (internet, TV HD, téléphone numérique) sur 8 prises RJ45. Il comprend notamment une centrale automatique et 8 modules de brassage RJ 45 blindés cat. 6 STP Grade 2 TV. Découvrez également nos prises RJ 45.
Véhicules électriques
La norme NF C 15-100-7-722 prend en compte l'installation des Infrastructures de Recharge des Véhicules Électriques (IRVE) et exige :
- un circuit dédié à l'IRVE,
- une protection par DDR de type A ou F en monophasé ou par un DDR de type A ou F + dispositif de détection 6 mA ou de Type B en triphasé,
- d'obturateurs pour les socles de prise et cordons attachés avec fiches jusqu'à 32A
Le dimensionnement des protections et des câbles se décide en fonction des valeurs caractéristiques indiquées sur la borne.
Parmi les solutions de recharge se trouve la prise Green’up Access qui est homologuée 16 A VE pour une recharge en toute sécurité. Elle doit être protégée à minima par une protection différentielle de type A - 30 mA et d’un disjoncteur de calibre adapté. Legrand propose une protection différentielle de type F suivant la recommandation de la NF C 15-100-7-722 en apportant une protection contre des défauts en fréquence et offrant ainsi une immunité renforcée par rapport à un type A ou AC.
Le prêt-à-poser Green’up Access est une solution complète à installer dans l’habitat, pour recharger les véhicules électriques et hybrides rechargeables utilisant le cordon Mode 2 ou Mode 1.
Découvrir Green'up Access Connaître les aides à l'installation d'IRVE
Autres évolutions de la norme
En 2024, plusieurs produits ont été intégrés à la série de normes :
- les modules d’alimentation et de recharge : induction, USB, etc
- les coupleurs d’installation courant fort à usage tertiaire (connecteurs rapides), IP20 minimum, utilisables en faux plafond, faux plancher et cloison creuses uniquement, et qui ne doivent pas être accessibles aux usagers en utilisation normale
- les barrières coupe-feu mécaniques recommandées en alternative aux solutions de calfeutrage traditionnelles pour la réalisation de barrières coupe-feu obligatoires sur les cheminements de câbles
La norme renforce également les conditions d’installation des luminaires et appareillages en faux-plafonds avec isolant soufflé (IP55 minimum ou capot de protection procurant le même niveau d’isolation), et les boîtes d’encastrement sont maintenant obligatoires pour les montages en vide de construction.